VIOLENCES, SE RÉPARER

VIOLENCES, SE RÉPARER

"... je suis libre. Par-delà l'angoisse et les souvenirs. Libre. Et d'accord avec moi." Jean-Paul Sartre (les mouches 1943)

VICTIMES DE VIOLENCES

"Les victimes peuvent être des femmes (1 femme sur 4 est victime de violences sexuelles en Europe), des hommes (1 homme sur 6 est victime de violences sexuelles) et surtout des enfants (1 enfant sur 5 est victime de violences sexuelles avant ses 18 ans).

Mettre en soins thérapeutiques les victimes afin de les « réparer » et éviter toutes les conséquences psychiques, physiques, affectives, sociales, professionnelles, sexuelles, des victimes.

Mettre en soin les auteurs de violences sexuelles est également un objectif de cette association, un auteur est malheureusement souvent une ancienne victime non soignée, le mettre en soin évite qu’il fasse à son tour des victimes."
SVS85

Une personne victime de violence a vu sa vie voler en éclat. Le choc peut avoir été effacé de la mémoire ou être bien présent. Quelque soit la situation, c'est tout un traumatisme avec les effets post-traumatiques qui s'ensuivent : dévalorisation, manque de confiance, fragilité relationnelle, dépendance, relationnel social déséquilibré, maladies chroniques, insomnies, douleurs diverses, addiction, autodestruction, problème d'alimentation, problèmes de sommeil...


AUTEUR-ES DE VIOLENCES
"La violence se donne toujours pour une contre-violence, c'est-à-dire pour une riposte à la violence de l'autre." Jean-Paul Sartre

Un(e) agresseur a lui-même subi des violences (amnésies fréquentes) et devra commencé par soigner sa vie de victime pour ensuite, réparer sa vie d'auteur(e) de violences.


PROTOCOLE THÉRAPEUTIQUE

La réparation ne peut être efficace qu'avec une approche psycho-corporelle. 

Un travail psychologique ne peut suffire puisque c'est le corps qui a subi, qui a été violenté et par conséquent qui a la mémoire de ce traumatisme.

L'accompagnement est un travail à double entrée : psychologique/émotionnelle ET corporelle
En effet, l'état de sidération dans lequel l'agression plonge le mental amène ensuite un état de dissociation pour préserver la victime et lui permettre de continuer à vivre.

Il est donc essentiel de venir "parler" au corps pour lui réapprendre à vivre.



Share by: